La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) procédera, le mercredi 15 octobre 2025, à la première cotation de l’emprunt obligataire émis par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dénommé « SNPC 6,5 % NET 2024-2029 ».

Au total, 3 208 600 obligations seront admises au compartiment C – Obligataire de la cote officielle de la BVMAC. La procédure d’introduction retenue pour cette première séance est celle de l’offre à prix ouvert, avec un cours de référence fixé à 100 % du nominal, soit 10 000 FCFA par titre.

Pour sa première opération sur le marché financier unifié de la CEMAC, la SNPC n’a pas entièrement convaincu les investisseurs. Lancé en février 2025, l’emprunt visait un montant cible de 100 milliards de FCFA, mais n’a permis de mobiliser que 32 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de 32 %.

Malgré ce résultat, la direction de la société publique se veut rassurante. « Nous avons les garanties nécessaires pour honorer nos engagements », déclarait Maixent Raoul Ominga, directeur général de la ...

Au cours du premier semestre 2025, les banques en activité au Cameroun ont accordé en moyenne mensuelle environ 223,6 milliards de FCFA de crédits de longs termes aux agents économiques. Selon les données compilées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le plus gros volume de ces crédits a été enregistré en mai 2025 -  232,2 milliards de FCFA - après la plus petite enveloppe de 216,9 milliards de FCFA obtenue au mois de janvier.

Ces données contenues dans le dernier rapport de politique monétaire de la BEAC révèlent une augmentation de 39,6% en moyenne - en glissement annuel - de cette catégorie de prêts bancaires, dont la maturité est supérieure à 60 mois. Cette longue maturité les rend plus adaptés au financement de l’investissement que les crédits de court terme, dont la maturité est inférieure ou égale à 24 mois, et qui sont généralement destinés « au financement des besoins de consommation des ménages ou de trésorerie pour les personnes morales », souligne la BEAC.

Selon la banque centrale, cette dernière catégorie de ...

L’entreprise publique Cameroon Hotels Corporation (CHC) S.A., gestionnaire de l’hôtel Hilton de Yaoundé, a lancé un appel à manifestation d’intérêt international pour la présélection d’un bureau d’études techniques chargé d’assurer une mission d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) dans le cadre de la rénovation complète de l’établissement.

Ce projet d’envergure, qui concerne l’hôtel inauguré en 1989 ainsi que son centre commercial attenant, vise à moderniser les infrastructures et à les aligner sur les standards internationaux de l’hôtellerie cinq étoiles. Inscrit dans le Plan d’amélioration de propriété de la société, il s’annonce comme l’un des investissements structurants les plus importants des deux prochaines décennies.

« Au vu de la vétusté des installations et afin de s’arrimer aux normes internationales, le directeur général par intérim de la Cameroon Hotels Corporation a commandé une étude architecturale et technique déjà réalisée au niveau de l’hôtel, après un appel d’offres international ouvert pour le recrutement d’un bureau d’études chargé de l’élaboration du plan de rénovation du Hilton Yaoundé CHC et du suivi de la réalisation d’une chambre témoin », précise la société.

Contacté, l’établissement n’a pas souhaité communiquer sur le coût de l’opération, mais met en avant ...

Le 9 octobre 2025, le secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), Omer Maledy, et Fabris Ekeu, directeur général de GS1 Cameroun, filiale locale de l’organisation mondiale GS1 spécialisée dans les standards de codes-barres, ont signé un protocole d’entente visant à accélérer la mise en conformité des filières cacao et café camerounaises avec le Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RDUE).

Cette législation interdit les exportations vers l’Europe de produits agricoles et forestiers — cacao, café, caoutchouc, huile de palme, soja, bœuf et bois — issus de zones déboisées. Le protocole signé garantit une traçabilité complète et la conformité des filières camerounaises, plaçant le pays à l’avant-garde d’un commerce durable et transparent, aligné avec les exigences européennes.

Grâce au travail de cartographie géographique mené par le CICC, producteurs, coopératives et exportateurs peuvent désormais intégrer leurs données de localisation avec les numéros d’emplacement mondial GS1, assurant la standardisation et l’interopérabilité directe avec les data pools européens.

Chaque lot peut aussi se voir attribuer un code de conteneur GS1, permettant de retracer l’origine et la composition même en cas de mélange. Selon Fabris Ekeu, ces données ...

A fin juillet 2025, l’encours des titres publics émis par les pays de la CEMAC — Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et République centrafricaine — sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) atteint 9 086,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 31,1 % en glissement annuel.

Selon la Cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de la BEAC, cette hausse survient dans un contexte marqué par l’augmentation des coûts des emprunts sollicités par les États à travers ces émissions.

Sur la période, le taux moyen des bons du Trésor assimilables (BTA), instruments de court terme utilisés pour couvrir des besoins ponctuels de trésorerie, a progressé de 6,52 % à 6,92 % sur un an. La même tendance est observée pour les obligations du Trésor assimilables (OTA), destinées au financement de projets à moyen et long terme, dont la rémunération des investisseurs a atteint 9,48 % à fin juillet 2025, contre 9,06 % un an plus tôt.

Cette évolution traduit un renchérissement du coût de financement des États, tout en maintenant l’intérêt des investisseurs pour ces instruments.

L’augmentation continue de l’encours des titres publics dans ...