Route Édéa-Kribi : reste flou sur le calendrier des travaux de réhabilitation

5 jours 11 hours ago

Les images largement relayées sur les réseaux sociaux montrant l’état de dégradation avancée de la route Édéa-Kribi ont suscité une réaction du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Ce dernier, maître d’ouvrage du projet de réfection et de réhabilitation de cette voie stratégique reliant la cité balnéaire de Kribi à l’arrière-pays, a tenté de justifier les retards et les lenteurs observés.

Selon lui, la section Édéa–Pont de Bivouba est la plus affectée, marquée par la multiplication des nids-de-poule et la dégradation du revêtement. Le ministre attribue cette situation au vieillissement de la chaussée, à l’exploitation non conforme aux charges légales et à la hausse du trafic routier liée à l’activité croissante du Port autonome de Kribi.

Depuis octobre 2024, l’entreprise Somaf a été mobilisée pour effectuer des travaux dits « confortatifs » avant la phase de reconstruction complète. Mais le chantier, d’un coût de 3,4 milliards F CFA, avance lentement. Emmanuel Nganou Djoumessi reconnaît lui-même le « faible rendement » de l’entreprise, invoquant une forte pluviosité et la rupture d’approvisionnement en certains intrants essentiels. À ce jour, le ministère évalue le taux de réalisation à 82 %, un chiffre qui contraste avec la réalité du terrain : les automobilistes continuent de parcourir ...

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Hydrocarbures : Tradex prépare son implantation à Mora pour renforcer sa présence dans l’Extrême-Nord

5 jours 12 hours ago

Le distributeur camerounais de produits pétroliers Tradex poursuit son maillage du territoire. Une délégation de la direction générale de l’entreprise s’est rendue, mercredi, à Mora, chef-lieu du département du Mayo-Sava, dans la région de l’Extrême-Nord. Conduite par le directeur général Emmanuel Patrick Mvondo, la mission avait pour objectif d’examiner avec les autorités locales les possibilités d’implantation d’une nouvelle station-service dans la localité. Selon une communication officielle de Tradex, les échanges avec le maire de la ville, Chetima Hamidou, ont porté sur « les opportunités de développement et d’expansion du réseau Tradex dans l’arrondissement de Mora ».

Ancien proviseur de lycée et ancien cadre de la Société nationale de raffinage (Sonara), le maire de Mora, par ailleurs fin connaisseur du secteur des hydrocarbures, a affiché un intérêt marqué pour le projet. D’après Tradex, les discussions ont été jugées « fructueuses », et « l’avenir de Tradex dans l’Extrême-Nord passera certainement bientôt par Mora ».

Filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Tradex est l’un des acteurs majeurs du marché camerounais de la distribution pétrolière. Fondée en 1999, la société compte à ce jour 83 stations-service réparties sur l’ensemble du territoire national. Sa présence dans la région de l’Extrême-Nord demeure toutefois limitée, avec seulement ...

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Expansion : muni du quitus de la Cobac, Afriland First Bank veut accélérer son implantation en RCA, au Tchad et au Congo

6 jours 6 hours ago

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur du secteur bancaire dans la zone  Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA et Tchad), vient de délivrer les premières autorisations d’ouverture de succursales bancaires dans cet espace communautaire, conformément au règlement portant agrément unique des établissements de crédit, adopté le 20 décembre 2024. Ces autorisations ont été délivrées au banquier camerounais Afriland First Bank ; à la filiale camerounaise de l’établissement financier marocain Wafacash, qui opère dans le transfert d’argent ; et au banquier marocain Banque of Africa (BOA), implanté au Congo depuis 2022 après avoir pris la gestion de La Congolaise de Banque (LCB).

De bonnes sources, grâce au quitus de la Cobac, Afriland First Bank, le leader du marché bancaire camerounais, entend accélérer son déploiement au Congo, en République centrafricaine (RCA) et au Tchad. « Ces implantations devraient se faire sur le court terme. En interne, nous sommes prêts, aussi bien en ce qui concerne les ressources humaines que la mobilisation des fonds. Ce qui pourrait nous freiner un peu c’est la nécessité de descendre sur le terrain pour pouvoir prospecter les locaux, ...

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Le Cameroun dépense 167,3 milliards FCFA pour importer 207 092 tonnes de poissons congelés en 2024

6 jours 10 hours ago

Les importations de poissons congelés au Cameroun ont enregistré une baisse significative en 2024, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS). Le pays a importé 207 092 tonnes, contre 234 573 tonnes en 2023, soit une contraction d’environ 11,7 % en volume. En valeur, les importations ont également reculé, passant de 182 milliards FCFA à 167,3 milliards FCFA, soit une baisse de 8,3 %.

Le marché national demeure largement dépendant des importations pour satisfaire la demande. Les principales espèces concernées sont les maquereaux, sardines, bars, capitaines, thons, tilapias et poissons-chats. Entre 2015 et 2018, le maquereau représentait à lui seul 48,7 % des volumes importés (257 411 tonnes), suivi des autres poissons divers avec 36,4 % (192 241 tonnes) sur un total de 527 768 tonnes importées, selon les statistiques sectorielles officielles.

Principaux chiffres des importations de poissons congelés (2023-2024)

Année

Volumeimporté (tonnes)

Valeur (milliards FCFA)

Variation volume

Variation valeur

2023

234 573

182,0

2024

207 092

167,3

-11,7 %

-8,3 %

Les principaux pays fournisseurs restent la Mauritanie, le Sénégal, l’Argentine, la Chine, le Vietnam, le Maroc et le Brésil, selon le Plan intégré d’import-substitution du secteur agropastoral et halieutique (Piisah 2024-2027). Parmi les opérateurs économiques, Congelcam conserve une position dominante ...

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Le gouvernement recrute un cabinet pour évaluer le poids économique du marché publicitaire

6 jours 11 hours ago

Le ministère de la Communication (Mincom) a engagé une démarche inédite visant à quantifier et structurer le marché de la publicité au Cameroun. Selon des sources administratives concordantes, le département ministériel a lancé un appel d’offres national restreint, en procédure d’urgence, pour recruter un cabinet d’étude ou un groupement de consultants chargé d’en évaluer la portée économique.

L’opération, financée par le Budget d’investissement public (BIP) du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) pour l’exercice 2025-2026, a pour objectif de doter les autorités d’un outil d’aide à la décision fondé sur des données fiables et actualisées. Cette étude doit permettre de mesurer le poids économique du marché publicitaire, d’évaluer son impact sur les entreprises et d’analyser son rôle dans le financement des médias nationaux.

Elle portera notamment sur l’identification et la cartographie des acteurs du secteur, qu’il s’agisse des régies publicitaires, des agences-conseils ou des courtiers. Elle s’intéressera également au volume des investissements publicitaires réalisés aussi bien par l’État, les collectivités publiques, que par les entreprises publiques et parapubliques. L’analyse inclura la répartition de ces investissements entre le marché local et international, ainsi qu’entre les différents ...

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